01/01/2008

Résumé des aventures de Kim

(Page en formation)

Dans le sens chronologique des publications :
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info & situation au printemps 2007

Harcèlement Administratif

Chapitre 1
A titre documentaire

Il y a des années que je subis les foudres de l'Administration. Pour planter le décor, voici un résumé de la situation de juillet 2000

Mr le Maire de Montalba le Château s'oppose à ma résidence sur le terrain que je possède sur cette commune.
Il m'a menacé de faire retourner à l'expéditeur le courrier qui me serait adressé ici. Il a demandé à La Poste de ne pas me distribuer le courrier dans ma boîte à lettres, qui a été installée selon les indications de Mr le Receveur.
Il m'a demandé d'enlever ma boîte à lettres.
Il m'a refusé l'installation d'une ligne téléphonique. (après m'avoir dit qu'il l'autoriserai). Il s'appuie sur décision du Conseil Municipal, or cette question n'a jamais été débattue en réunion de Conseil. Les membres du Conseil ne sont même pas au courant !
Je suis espagnol et il sait pertinemment que j'ai une carte de séjour de membre CEE en règle. Malgré cela, il m'a menacé de me faire expulser.
Il m'a demandé d'enlever de mon terrain la caravane où j'habite et m'a menacé de venir la chercher le 15 mai dernier, avec les gendarmes pour la mettre à la fourrière (à mes frais, bien sûr). Cela sans décision de Justice.
Le 8 juin 2000, vers 15 heures, Mr le Maire est rentré sans autorisation dans ma propriété fermé. Il a ouvert la barrière sans tenir compte du panneau "propriété privée - défense d'entrer".
Entre autres choses, il m'a sommé d'enlever une tente de camping, plantée sur mon terrain à ce moment-là.
Aussi, il m'a menacé de me faire interner dans un hôpital psychiatrique.


Chapitre 2
Un peu de calme et un procès

En 2000, le Maire a finit par porter plainte auprès du Procureur, qui très raisonnablement n'a pas donné de suite.
Puis, en 2006, le nouveau Maire (ou la nouveau Procureur) a relancé l'affaire de la caravane. Je suis passé au Tribunal et ai été condamné à la retirer, et à payer près de 3000 euros.

L'arrêt rendu par le Tribunal n'est pas des plus cohérents :
Il dit :
"... en infraction à l’arrêté du Maire..."
Ce soi-disant arrêté n'est affiché nul part dans la commune (et voyez un peu plus bas !).

A l’époque, cette caravane était le domicile de l’utilisateur. Actuellement, elle est stationnée sur le terrain où j’habite, donc non soumise à autorisation selon le Code de l’Urbanisme qui dit :
article R 443-13 ... Les caravanes peuvent être garées : ... Librement dans des bâtiments, remises et sur le terrain où est implantée la construction constituant la résidence de l’utilisateur;
Or, (je répète) elle est stationnée sur le terrain où j’habite depuis que j'ai quitté la caravane.

En page 4 du Jugement est écrit :
“l'arrêté du Maire...auquel contreviendrait le stationnement de la caravane, n’étant pas joint à la procédure ne peut pas servir de base à la poursuite.”
Alors ?
S’il n’y a pas contravention pourquoi suis-je condamné? Mystère

“Le prévenu n’est pas recevable à soulever que cette caravane constitue une habitation permanente qui ne peut bénéficier qu’aux personnes itinérantes...”
S’agit-il d’une discrimination ? Le Code de l’Urbanisme ne fait pas de ségrégation.

“...trouble à l’ordre public... transformé sa caravane en lieu d'habitation...”
Utiliser une caravane pour y habiter est troubler l’ordre public ?
Je n’ai pas “transformé” la caravane en lieu d'habitation. Elle l’est d’origine, et le Code de l’Urbanisme en tient compte.
Le Tribunal n'as pas tenu compte non plus qu'il y a prescription (3 ans).

Enfin, la caravane est entourée de la végétation qui a poussé depuis dix ans qu’elle est en place. Elle n’a pas de roues ni de flèche de traction. D’après la loi, elle est maintenant une construction.

Résultat concret du Jugement :
La caravane qui était jusqu'à maintenant tranquillement et discrètement camouflée doit être déplacée. Nous dépenserons temps, argent et énergie (donc pollution) pour le plus grand plaisir du Maire.


Chapitre 3
Maintenant

Le maire de Montalba le Château :
1) m’a exclu de la commune, et prétend que je n’habite pas chez moi ;
2) s'oppose à la distribution de mon courrier ;
3) interdit l'installation de ma ligne téléphonique.

1)
J’habite dans une maisonnette qui était à l’origine bâtiment agricole (construit avec permis). Elle est soumise à la Taxe d’habitation. Là, le maire de Montalba prétend que je n’ai pas le droit d’y habiter et me considère sans domicile. Malgré mes nombreuses demandes, il ne m'a jamais montré en vertu de quelle loi ou règlement je ne pourrais pas habiter dans un bâtiment agricole. Par contre, l'art. 102 du Code Civil stipule que le domicile est au lieu du principal établissement. Et pour déterminer le domicile réel, il faut tenir compte avant tout de l’intention manifestée par l’intéressé de fixer son établissement principal dans un lieu donné (art 103).
Maintenant, suite du harcèlement, les gendarmes m’ont demandé de détruire tout ce qui est sur mon terrain : mon habitation, une cave que j’ai en chantier (avec permis), une ancienne borie, une cabane à outils qui a 11 ans, etc.

2)
Actuellement, La Poste ne m’apporte pas le courrier. Le chef du centre de distribution de La Poste de Millas avait donné son accord pour la distribution du courrier dans ma BàL. Seulement, le lendemain, il a changé d'avis. Il m'apprend alors que la mairie de Montalba l’a saisi pour interdire cette distribution. J’ai demandé l’intervention du Médiateur de La Poste, mais malgré son avis, La Poste refuse encore de distribuer le courrier qui m’est adressé.

3)
En effet, France Télécom ne m’a pas équipé car le maire refuse l'installation d'une ligne téléphonique.
En 2007 J'ai redemandé le raccordement téléphonique. Nouvelle opposition du maire sous prétexte "squatteur en procès"

Bien sûr, j’ai essayé maintes fois de parler avec le maire pour débloquer la situation, mais sans succès. Il ne répond pas, même en recommandé.

PS. Je ne m'étendrai pas sur les toutes les mésaventures, calamités et les conséquences de ces abus, sur la santé, les finances et tous les aspects de la vie en société. Les préjudices que je subis sont, bien sûr, très vastes.

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15-11-7
Résumé des aventures de Kim avec France Télécom

Part 1 : Historique
Il y a des années que je subis les coups de la mairie de Montalba-le-Château dans tous les domaines.
Depuis que je suis à Montalba-le-Château, j'ai demandé 4 fois l'installation d'une ligne téléphonique, or
M. le maire de Montalba s'y oppose systématiquement.

Part 2 : Beaucoup de temps pour rien
En mars 2007 j'ai redemandé le raccordement téléphonique. France Télécom répond que c’est impossible car je suis un "squatteur en procès" (cette courte phrase comporte 2 mensonges). Cependant, je reçois en juillet 2007 une facture comportant le raccordement et l’abonnement ! Je découvre alors que je suis dans l’annuaire.
Pourtant à ce jour, novembre 2007, France Télécom ne m’a toujours pas équipé de la ligne téléphonique.
Bien sûr, j’ai essayé maintes, maintes et maintes fois de débloquer la situation, mais sans succès. Par courrier, France Télécom ne répond pas, même en recommandé. Plus de 30 coups de fil aux différents services (certains ne répondent jamais, d'autres sont toujours occupés). Des heures et des heures au téléphone, certains agents sont assez incompétents et d'autres ont le culot de me raccrocher au nez ; j'ai aussi été traité de menteur. Avec beaucoup de patience, je suis arrivé au moins 4 fois à avoir des interlocuteurs qui avaient l'air de comprendre et qui ont promis de s'en occuper. On m’a même envoyé une équipe de... réparateurs !
En fin de compte le résultat est toujours le même : rien. Silence total. Plus de 8 mois après, ma ligne n'est toujours pas installée.
Cela n'a pas empêché France Télécom de débiter mon compte pour un service non rendu (puis de m’abonner à des services non demandés). Arnaque.
J'ai aussi demandé au Juge de proximité une “injonction de faire”. Il s’est déclaré incompétent...

Part 3 : Maintenant il est temps d’agir
Devons-nous penser qu'il y a blocage en haut lieu ?
Kim, Ma Cabane et Ligue des Droits de l’Homme lancent un appel à mobilisation :
Le 16-11, Concentration à la boutique Orange, 29 quai Vauban, Perpignan, à partir de 14h.

Malgré les promesses de la directrice commerciale de France-Télécom, encore en janvier 2008, c'est le Silence total.

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Tract du 20-12-7

Montalba le Château décembre 2007
Je veux vivre
Conséquence du Harcèlement Administratif, J'entame une grève de la faim ce jeudi 20 décembre pour aider le maire de Montalba le Château à :
Abandonner une astreinte injustifiée de 10.200 euros
Reconnaître mon domicile chez moi
Autoriser l'installation de ma ligne téléphonique
Accorder la distribution du courrier dans ma boîte à lettres

Je revendique le droit de mon choix (qui ne concerne que moi) de vivre en harmonie avec la nature :
Construction avec des matériaux naturels et traditionnels (pierre et bois sont sur place) ;
Economies d’énergie ;
l’activité sur place évite tant de transport ;
Les toilettes sèches évitent la pollution de l’eau ;
Chauffage au bois ; entretien et débroussaillage du lieu (protection contre l'incendie) ;
En utilisant les connaissances scientifiques les plus pointues de l'humanité : panneaux solaires pour l'électricité, indépendant d'EDF
Je pratique le recyclage depuis 36 ans.
etc...
Donc,
PAS DE NUISANCES POUR LE VOISINAGE
INCIDENCE MINIME SUR L'ENVIRONNEMENT
RESPECT DU PROTOCOLE DE KYOTO.
ETC

Je ne demande aucun service à la commune, je voudrais uniquement être relié avec le téléphone et le courrier, comme un autre citoyen. Je paye les impôts, je fais mes déclarations, je ne suis pas un délinquant.
J’habite dans une maisonnette qui était à l’origine bâtiment agricole (construit avec permis). Elle est soumise à la Taxe d’Habitation. Là, le maire de Montalba prétend que je n’ai pas le droit d’y habiter et me considère sans domicile. Malgré mes nombreuses demandes, il ne m'a jamais montré en vertu de quelle loi ou règlement je ne pourrais pas habiter dans un bâtiment agricole. Par contre, l'art. 102 du Code Civil stipule que le domicile est au lieu du principal établissement. Et que pour déterminer le domicile réel, il faut tenir compte avant tout de l’intention manifestée par l’intéressé de fixer son établissement principal dans un lieu donné (art 103).

Le maire, au lieu d'améliorer la vie de la population, gaspille son temps à nous tracasser. Il n'hésite pas à faire des déclarations tendancieuses et mensongères.

Depuis environ 2 ans, je passe la moitié de mon temps à faire les démarches qui découlent de ce harcèlement, déplacement aux administrations, consultations d'avocats, étudier des lois, écrire, etc, au lieu de me consacrer à mon projet professionnel. J'ai des choses plus créatives à faire.
Je veux vivre
Kim Miguel • Jardin de la Bernouse • La Catalane • 66130 Montalba


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20-12-7
Nous avons eu une petite concentration jeudi 20 devant la mairie et lorsque nous préparions les pancartes, la secrétaire a fermée la mairie et elle est partie.
Nous avons défilé dans le village et distribué les tracts.
La mairie est resté fermé toute l’après midi.
La journaliste de La Semaine est venue après.

Vendredi j'ai demandé des nouvelles de ma carte d'électeur. La mairie prétend m'avoir écrit, mais ne dit rien de plus. J'ai ajouté donc ma carte d'électeur aux revendications.
Comme la mairie est fermée jusqu'à l'année prochaine, et pour respecter cette période de vacances, je déplace mon action jusqu'à sa re-ouverture.
Samedi 22, les gendarmes sont venus me demander où en étais-je de mes revendications.

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Lettre ouverte au Préfet des PO
24 décembre 2007

objets : Exclu par le Maire
Courrier de la DDE

Monsieur le Préfet des P.O.

Conséquence du Harcèlement Administratif, je reprends la grève de la faim début janvier à réouverture de la mairie de Montalba le Château. En effet, j'ai demandé au maire de Montalba de :
Abandonner une astreinte injustifiée de 10.200 euros ;
Appliquer l'art 102 du Code Civil (Reconnaître mon domicile chez moi) ;
Me fournir ma carte d'électeur ;
Autoriser l'installation de ma ligne téléphonique ;
Accorder la distribution du courrier dans ma boîte à lettres.

Je revendique le droit de mon choix (qui ne concerne que moi) de vivre en harmonie avec la nature :
Construction avec des matériaux naturels et traditionnels (pierre et bois sont sur place) ;
Economies d’énergie ;
l’activité sur place évite tant de transport ;
Les toilettes sèches évitent la pollution de l’eau ;
Chauffage au bois ; entretien et débroussaillage du lieu (protection contre l'incendie) ;
En utilisant les connaissances scientifiques les plus pointues de l'humanité : panneaux solaires pour l'électricité, indépendant d'EDF
Je pratique le recyclage depuis 36 ans.
etc...
Donc,
PAS DE NUISANCES POUR LE VOISINAGE
INCIDENCE MINIME SUR L'ENVIRONNEMENT
RESPECT DU PROTOCOLE DE KYOTO.
ETC

Je viens de recevoir un courrier irréaliste de la DDE, qui dit "les seules autorisations d'urbanisme qui vous ont été accordées sont les suivantes :
- un permis de construire… Les travaux n'ayant pas été entrepris dans un délais de deux ans, cette autorisation est caduque.
- Une déclaration de travaux… avec obligation de constituer une réserve d'eau au titre des risques d'incendie (réserve non constituée)."

Monsieur le Préfet,
1 - ces travaux ont été entrepris dans les délais. J'en ai fait "Déclaration d'Ouverture de Chantier" à la mairie le 16-3-99, dont j'ai récépissé avec cachet et signature du maire.
2 – Cette réserve d'eau a été constituée en son temps en collaboration avec les Pompiers d'Ille. Elle a été aussi constatée par la Gendarmerie en 2006.
Ce ne sont que deux exemples des déclarations tendancieuses et mensongères. Le maire a prétendu en son temps que je n'ai eu aucun Permis de Construire, qu'il n'y a pas de constructions chez moi, que j'ai falsifié des papiers, que je suis squatteur, etc.
Ce courrier de la DDE continue ; "Un procès-verbal a été dressé par les gendarmes. Ce dernier a été transmis au parquet et est en cours d'instruction."
A ce sujet, j'ai donné des explications à la DDE et au Procureur. Et cela n'enlève en rien l'harcèlement du maire.
Enfin, ce courrier de la DDE finit avec "Cette construction ne peut en conséquence pas être régularisé."
Monsieur le Préfet, je ne vous écris pas (une cinquième fois), pour régulariser une construction (ces constructions sont régulières), je m'adresse à vous pour une question de droit civil : Reconnaissance des droits fondamentaux, domicile et accès aux services publics.

Bien sûr, j’ai essayé maintes fois de parler avec le maire pour débloquer la situation, mais sans succès. Il refuse de me donner des explications.

Monsieur le Préfet, je m'efforce de me prendre en charge, d'être autonome et responsable. Je vous saurais gré de faire le nécessaire pour éviter ces abus. Je compte sur votre compréhension et je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Merci d'avance.

Dans l'attente de votre intervention rapide, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à l'expression de ma considération distinguée.

J Miguel

Ci-joint Annexe

PS.
J'ai à votre disposition des pièces comme :
Taxes d'habitation
Permis de construire
Taxes Foncières
Titres de propriété
Déclaration d'Ouverture de Chantier

ANNEXE

Monsieur le Préfet, quel fondement a l'Administration pour, mettre les propriétaires dans la rue, les empêcher de travailler ? Son rôle n'est il pas d'aider la population au lieu de faire grossir le chômage, créer des exclus, ou des délinquants. Somme toute, créer des problèmes que la société devra par la suite résoudre…. (si je suis dans la rue, je deviens une charge pour la société)

l'art. 102 du Code Civil stipule que le domicile est au lieu du principal établissement. Et pour déterminer le domicile réel, il faut tenir compte avant tout de l’intention manifestée par l’intéressé de fixer son établissement principal dans un lieu donné (art 103).

Le maire ne reconnaît pas mon adresse, cependant, lorsqu'il me demande de payer, il le fait bien à mon adresse.
Je ne demande aucun service à la commune, je voudrais uniquement être relié avec le téléphone et le courrier, comme un autre citoyen. Je paye les impôts, je fais mes déclarations, je ne suis pas un délinquant.
Le maire, au lieu d'améliorer la vie de la population, gaspille son temps à nous tracasser.

Depuis environ 2 ans, je passe la moitié de mon temps à faire les démarches qui découlent de ce harcèlement, déplacement aux administrations, consultations d'avocats, étudier des lois, écrire, etc, au lieu de me consacrer à mon projet professionnel. J'ai des choses plus créatives à faire.
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